

« Il a fait deux de mes albums et je l'aime beaucoup. L'homme comme le chanteur. »

"Les chansons de Jean-Jacques Goldman m'ont séduites parce que j'ai lu en découvrant ses textes ce que je ressentais... C'est en parfaite correspondance avec ma personnalité, mes émotions".

"C'est tellement bien de sentir que la personne qui a écrit pour vous a pris le temps de vous connaître, de vous étudier"

Plus de deux millions de disques vendus, vingt semaines en tête des ventes, l’album « D’eux » est un phénomène dans le monde de la chanson. Il marque la rencontre de Jean-Jacques Goldman avec Céline Dion. Avec cet album, la chanteuse canadienne conquiert définitivement le public français.
La première rencontre entre Jean-Jacques Goldman et Céline Dion s’est effectuée sur un plateau de télévision. Jean-Jacques avait repéré cette voix et a composé l’album « D’eux » pour elle, un album serein et parfaitement réalisé. Il s’est associé avec Erick Benzi aux claviers et à la programmation des synthés.

La tonalité de l’album révèle l’adéquation de deux personnalités et un travail en commun fructueux. Dès les premières notes, les premiers mots de la chanson « le ballet », les nappes fluides des synthés montent progressivement tandis que la voix de Céline Dion, au lyrisme électrique, traduit l’émotion du texte. Goldman a composé ici des perles rares. Il semble très à l’aise quand il écrit pour des jeunes femmes. Il y met une certaine tendresse et les mots s’adaptent à la personnalité de l’interprète.


« J’attendais » et « Prière paienne » évoquent les forces de la nature et les croyances intimes aux choses immuable de la vie. Les souvenirs d’émotions passées rencontrent les émotions nouvelles ; les rêves forment des soupapes de liberté. Si Goldman a écrit « La mémoire d’Abraham » (en référence au livre de Marek Halte), c’est sans doute pour conjurer l’oubli. Il faut souligner la qualité de la production, toute en finesse et en légèreté, élégance et sensibilité, et celle de tous les musiciens, très inspirés. Les arrangements sont sobres mais implacables comme celui de « Vole », par Romanelli. La voix de Céline Dion est ample, profonde dans les moods très bluesy, sa voix est lyrique, en demi-teintes. Ils chantent en duo « Les derniers seront les premiers » et « J’irai où tu iras », deux chansons qui traduisent très bien l’esprit de Goldman. En bref, un album cool aux climats chauds avec des envolées qui révèlent bien la puissance de la voix de son interprète.